Ils étaient une trentaine de professionnels jeudi dernier, à l’occasion de la soirée de rentrée de la CPTS du Pays de Quimper. Active depuis 2018, l’Union pour la Santé, l’association porteuse de la CPTS, couvre 13 communes de plus de 100.000 habitants grâce à ses 230 adhérents. Les soignants présents ce soir-là en ont profité pour faire le point sur l’année passée et se sont tournés ensemble vers l’avenir, avec pour objectif commun : la santé mentale. « L’idée est de faire des tables rondes, des ateliers pour les habitants, mais aussi des groupes de soutien à destination des familles de patients, des aidants », raconte Thomas Couturier, médecin et président de la CPTS, au Télégramme. Pour cela, les professionnels seront aidés par l’Unafam (Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques), dont les membres étaient à la réunion de rentrée de la CPTS.
Ensemble, les professionnels de santé présents ce soir-là ont profité du moment pour identifier les problématiques du territoire en matière de santé mentale, enjeu crucial pour les patients mais aussi pour les soignants. « On a mis en place un ensemble de services à destination des soignants qui étaient en difficulté pour les prendre en charge et les écouter. Car il faut se rendre compte que les soignants sont de plus en plus sollicités. Un certain nombre d’entre eux sont dans une perte de sens et se mettent en danger, physiquement et psychologiquement. » L’objectif de l’année est donc déjà défini : trouver des pistes concrètes d’amélioration de prise en charge des habitants et de professionnels du territoire. « On va développer des ateliers à destination des soignants, autour notamment de l’activité physique et de l’alimentation parce que nous sommes des sportifs de haut niveau. Et si le soignant ne va pas bien, le patient n’ira pas bien », conclue Thomas couturier.
[Avec Le Télégramme]