En régions
Dès le 31 mars prochain, un cabinet médical ambulant va parcourir le territoire de Haute-Vienne pour alléger le désert médical. Des professionnels de santé se relaieront pour assurer consultations et examens cliniques.
Top départ le 31 mars ! Le médicobus, dernier dispositif de la CPTS Nord-Est 87 L’Occitane, va ainsi traverser quinze communes en Haute Vienne qui sont toutes dépourvues de médecin généraliste. Évoqué lors d’une première réunion d’information à Cromac le 21 février dernier, ce médicobus est né à la suite d'un appel à projet sur l'expansion nationale du dispositif auquel a répondu Pierre-Jean Baudot, médecin généraliste et président de la CPTS Nord-Est 87 L’Occitane, d’après Le Populaire du Centre. Il permet alors la mise en place de ce projet financé par l’Etat, l’ARS Nouvelle-Aquitaine, l’Assurance maladie de la Haute-Vienne, la MSA, le Haut-Limousin en marche. En ce qui concerne l’aspect financier, la présence de l’association Mobilité solidaire rurale du Haut Limousin permet également le transport des patients à un faible coût.
Le camion (7 m de long et 2,50 m de large) transformé en cabinet médical itinérant sera donc accessible aux personnes à mobilité réduite, avec un espace consultations et un autre pour les examens cliniques. Il va ainsi parcourir la communauté de communes Haut Limousin en Marche, Gartempe Saint-Pardoux et une partie de la communauté de communes Élan Limousin Avenir Nature (ELAN), en commençant par Saint-Sornin-Leulac, où aura lieu la première étape le 31 mars prochain.
Par la suite, un passage une à deux fois par mois pourra être programmé selon les demandes et les besoins. "L’objectif est d’accompagner, dans une démarche ‘aller-vers’ et ‘hors-les-murs’ les patients géographiquement éloignés d’une offre de soins de premier recours, notamment pour les personnes sans médecin traitant, fragiles, polypathologiques, et en affection de longue durée (ALD)" affirme Pierre-Jean Baudot à nos confrères du Le Populaire du Centre. Il ajoute que "cette offre reste complémentaire et ne remplace pas les professionnels de santé déjà en place".
Une vingtaine de professionnels des départements alentours – des médecins retraités, des médecins thésés remplaçants et des étudiants en médecine en fin de cursus – s'occuperont de dispenser les soins, accompagnés de deux assistants médiaux et coordinateurs.
[Avec Le Populaire du Centre]
