Article publié dans Concours pluripro, décembre 2025

"Le nom est venu tout naturellement, sourit Adoum Mbami. La faïence, c’est Lunéville. Le cristal, c’est Baccarat. Deux emblèmes artisanaux et culturels qui représentent notre territoire, et que nous avons voulu refléter dans l’identité de la CPTS." Les premières discussions datent de 2018, mais le projet n’a réellement pris forme qu’en 2022, avec une nouvelle équipe et un recensement des ressources de santé locales.
Après un travail d’un an de structuration et de cadrage, la CPTS est officiellement née en mai 2024, avant de signer son ACI en janvier 2025. "Nous sommes encore au début de l’histoire, souligne le coordinateur. Mais la dynamique est lancée et l’envie est là." Le bureau réunit sept membres, sous la présidence de Romain Binsinger, médecin généraliste à Lunéville. La CPTS rassemble déjà 60 professionnels de santé adhérents. "C’est encourageant pour une structure d’à peine un an", se félicite Adoum Mbami, qui cumule pour l’instant les rôles de coordinateur et de directeur.

Des projets concrets dès le départ

Avant même la signature de l’ACI, deux premières actions ont marqué le lancement : une formation sur les violences éducatives ordinaires, destinée aux professionnels de santé et ouverte ensuite aux personnels de l’Éducation nationale, et un programme de prévention par l’activité physique adaptée (APA), mené en pluridisciplinarité (médecin du sport, kiné, ergothérapeute, enseignant APA). Le lien ville-hôpital est aussi un axe fort : "C’est souvent un défi, mais nous avons la chance d’avoir un vice-président hospitalier, Johann Laangry, chef de l’équipe mobile de soins palliatifs du centre hospitalier de Lunéville", explique le coordinateur. La CPTS est régulièrement conviée aux instances hospitalières et prépare des formations conjointes sur la douleur, l’insuffisance cardiaque et la prévention du cancer du col de l’utérus.

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