Toutes les CPTS marseillaises* ont apposé leur signature sur cette convention locale de partenariat qui entend formaliser leur relation avec la mairie et la CPAM. Si les collaborations entre les différentes parties existent depuis longtemps, il n’y avait pas jusqu’ici de cadre clair de coopération.
À Marseille, les factures sanitaires et sociales restent très importantes. "Dans ce contexte, la signature d’une convention de partenariat prend tout son sens car elle doit justement permettre de mieux lutter contre les inégalités", a déclaré Isabelle Wawrzynkowski, directrice départementale adjointe de l’ARS Paca (Bouches-du-Rhône). Ce que confirme Michèle Rubirola, première adjointe à la mairie de Marseille : "L’objectif doit être de faciliter le dialogue et l’interconnaissance entre les différents acteurs. L’enjeu principal est de mieux articuler l'existant pour chercher des complémentarités et éviter les doublons dans un territoire qui est vaste et où les initiatives ne manquent pas."

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Les deux principales mesures de la convention sont la mise en place d’un comité de coordination et la désignation de référents locaux dans chaque CPTS, ainsi qu’au sein de la CPAM et de l’ARS départementale. "Le comité de coordination servira de lieu d’échange pour faciliter la mise en relation des acteurs sur le terrain et assurer le bon déroulement des actions des CPTS", a expliqué Gérard Bertuccelli, directeur général de la CPAM des Bouches-du-Rhône.
Quant aux référents locaux, ils seront chargés d’identifier les besoins, d’améliorer la communication entre les partenaires, d’établir des bilans annuels et de proposer des coopérations locales.
La convention exclut toute logique verticale. "Les CPTS sont des partenaires, pas de simples prestataires. Elles auront un droit d’initiative et de proposition pour les ordres du jour et les réunions", a insisté Michèle Rubirola.