"Nous constatons que les différents projets de loi des derniers mois visant à l’obligation d’adhérer à une CPTS ne font que créer de la défiance vis-à-vis des communautés en place et ralentir nos coopérations", a indiqué dans les colonnes du Télégramme, Cécile Henné, la coordinatrice de la CPTS du Pays de Quimperlé. Car, rappelle celle-ci, depuis leur création en "décembre 2021", ils travaillent "avec les professionnels du territoire à penser une organisation du système de santé adaptée aux citoyens et en cohérence avec les pratiques de chacun. Ces échanges sont basés sur une relation de confiance et de respect mutuel". Ainsi, la CPTS dit "non à la loi Valletoux" et invite "le gouvernement et les députés à entendre la fatigue et le malaise exprimés par les professionnels de santé de terrain".

"Totalement et viscéralement opposée à cette mesure de coercition", la CPTS, qui regroupe 103 adhérents, juge qu'il est urgent de retrouver un cadre de travail serein pour apporter des réponses aux enjeux sanitaires d’aujourd’hui et de demain.

Focus

PPL Valletoux : adhésion obligatoire ou affiliation volontaire ?

Pour rappel, la PPL Valletoux doit être débattue à l’Assemblée nationale à compter du 12 juin prochain. L’article 3 prévoit le rattachement de tous les professionnels de santé aux communautés professionnelles territoriales de santé. Pourtant, lors des États généraux de la coordination libérale organisés par le syndicat des médecins libéraux (SML) le 1er juin, la ministre Agnès Firmin Le Bodo a déclaré devant de nombreux professionnels de santé, "qu’il n'y avait pas d'obligation de faire partie d'une CPTS", mais qu’il s’agissait d’une inscription "automatique avec une possibilité de se désinscrire". Alors adhésion obligatoire ou affiliation volontaire ? La réponse d'ici à quelques semaines.

 

[Avec le Télégramme]

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