"La CPTS c'est de l'humain”, lance Sekhria Khaldi, directrice de la CPTS de Vienne (Auvergne-Rhône-Alpes). Donc “rencontrer la population en expliquant nos objectifs, ça aide à se rendre compte de notre rôle", assure-t-elle. Une rencontre qui a eu lieu le 20 janvier dernier, lors de la 4e édition de la Journée viennoise de la santé dont l’objectif était de créer du lien.  

Une journée organisée en deux temps – avec une matinée consacrée aux professionnels et l'après-midi ouvert à tous – et qui a accueilli "plus de 130 professionnels de santé et près de 420 visiteurs", assure la directrice. Des visiteurs, mais aussi une volonté “d’attirer un public plus jeune”, assure Dominique Solazzi, son président. Ainsi, détaille Sekhria Khaldi, ils ont mis en place "un défi dessin avec deux établissements de Vienne. Les enfants devaient dessiner ce que leur évoque la santé... ça a attiré des familles". Un public visé, car particulièrement sensible à de nombreux sujets abordés ce jour-là comme celui de l'usage raisonné des écrans. "C'était mon cheval de bataille cette année !, explique Sekhria Khaldi. L'objectif, ce n'est pas de culpabiliser les parents mais plutôt d'expliquer l'importance de protéger son enfant d’un usage trop fréquent des écrans".  
 
Attirer les plus jeunes aussi pour les sensibiliser à leur rôle dans le système de santé et "éviter la surconsommation médicale et promouvoir l'importance de l'équilibre alimentaire par exemple", complète la directrice de la CPTS.  

La journée de la santé en chiffres 

Cet événement annuel de la CPTS de Vienne, qui couvre 42 communes, a réuni plus de 550 personnes. "Ça nous demande presque six mois de travail donc on est ravi de voir que ça plaise", explique Dominique Solazzi. Un public qui a pu visiter plus de 30 stands sur des thèmes variés, de la diététique à la sensibilisation au handicap en passant par la consommation d'alcool. "On a aussi animé 6 ateliers" complète Sekhria Khaldi ainsi qu'une douzaine de conférence sur l'ensemble de la journée. "Ce qu'on a trouvé important, c'était de mettre l'accent sur l'exercice coordonné sans mettre en avant la CPTS mais plutôt les professionnels qui la composent". 

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