Au 1er janvier 2022, on comptait 228 900 médecins en activité en France, 44 200 chirurgiens-dentistes, 23 800 sages-femmes et 73 600 pharmaciennes inscrits aux différents Ordres professionnels, précise la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) dans un communiqué publié aujourd'hui. Chose intéressante : l'administration publique a choisi de féminiser les professions et catégories lorsqu'elles sont constitués d'une majorité de femmes, "suivant un accord de genre majoritaire".

Concernant les professions paramédicales recensées au répertoire Adeli, "la qualité de mise à jour du répertoire s’étant progressivement et nettement dégradée au fil des dix dernières années", précise la Drees, elle a choisi de n’exploiter ce répertoire que sur le seul champ des professionnels de moins de 62 ans et non plus en considérant l’ensemble des inscrits. "Les cessations d’activité s’avèrent en effet largement sous-déclarées au répertoire, ce qui en l’absence de correction se traduit par une surestimation des effectifs en activité", explique l’administration publique.

Sur ce périmètre, on décompte au 1er janvier 2022 : 

 73 800 professionnelles de la rééducation (hors masseurs-kinésithérapeutes et pédicures-podologues, qui sont recensés au RPPS : diététiciennes, ergothérapeutes, psychomotriciennes, orthophonistes, orthoptistes),

• 31 300 manipulatrices en électroradiologie médicale (ERM) et 44 400 techniciennes de laboratoire,

• 40 800 opticiennes, 4 100 audioprothésistes et 4 900 autres professionnelles de l’appareillage.

Une révision des effectifs

Comme la Drees recommande de recourir à la restriction au champ des professionnel(le)s de moins de 62 ans également pour les millésimes précédents, celle-ci conduit à réviser fortement à la baisse les effectifs totaux de professionnels en activité. Au 1er janvier 2021, elle affiche donc 127 000 infirmières de moins (-17 %) pour un effectif total révisé de 638 000, et 8 600 manipulatrices ERM de moins (-22 %) pour un effectif total révisé de 31 000.

La révision est moindre en début de période (-5 % pour les infirmières, -8 % pour les manipulatrices ERM en 2012), ce qui atténue les évolutions des effectifs de ces professions au cours des dix dernières années : +19 % pour les infirmières entre 2012 et 2021 au lieu de +35 % d’après les données non révisées, et +12 % pour les manipulateurs ERM au lieu de +31 % d’après les données non révisées. Elle est concentrée sur les professionnelles salariées pour la plupart des professions, à l’exception des professions de l’appareillage. 

 

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