"Nous entendons la crainte des étudiants, assure Sébastien Guérard, président de la FFMKR, contacté par Concours pluripro. Cependant, nous trouvons que la position de la Fnek [Fédération nationale des étudiant·e·s en kinésithérapie, NDLR] n’est pas raisonnable. On ne peut pas dénoncer une mesure prise dans un engagement conventionnel au Conseil d’Etat et exiger que, dans les six mois de purge qui ont suivi le recours, les choses se fassent en un claquement de doigts. Pour moi, cela traduit un certain manque de cohérence." 

En effet, lors de la signature de l’avenant 7, qui prévoyait un lancement des travaux pour le 1er janvier 2025, "la Fnek et le conseil de l’Ordre ont fait un recours au Conseil d’Etat sur cet avenant, qui a duré jusqu’en juillet 2024. Ce qui a complétement bloqué les travaux..." Car le recours a, de facto, mis en défaut la mesure prise en ce qui concerne les étudiants et le financement de leurs études. "Il n’y avait pas de volonté du ministère et de l’Assurance maladie de ne pas avancer sur ce sujet. Pour cause, depuis juillet, il y a eu la dissolution de l’Assemblée, ce qui a de nouveau paralysé les travaux jusqu’au mois d’octobre. Il y a ensuite une reprise de contact avec la Cnam et la DGOS, tout du moins de notre côté", rapporte Sébastien Guérard.   

Si la FFMKR a décidé de ne pas s’engager aux côtés de la Fnek et des autres organisations représentatives de la profession, le syndicat n’en demeure pas moins engagé dans "les mesures qu’il soutiendra jusqu’au bout". 

 

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