Les patients éligibles sont les patients suivis par un médecin traitant, présentant des signes de souffrance psychique et ayant accepté d'adhérer au dispositif, soit tout patient à partir de 3 ans :
● Pour les patients de 3 à 17 ans inclus : ceux présentant des modifications explicites du comportement et/ou du fonctionnement intérieur, suscitant l’inquiétude de l’entourage (famille, milieu scolaire, médecin généraliste, pédiatre, PMI…etc). "Le médecin adresse le patient au psychologue, pour un entretien initial d’évaluation, puis 1 à 5 séances avec le psychologue. Au plus tard après ces 5 premières séances, une consultation avec le médecin adresseur est prévue afin d’évaluer l’évolution de la symptomatologie et le cas échéant anticiper des contacts avec un psychiatre ou un pédopsychiatre, qui auront lieu après les 5 consultations supplémentaires", précise le document du ministère de la Santé.
● Pour les patients à partir de 18 ans : ceux en souffrance psychique et/ou troubles psychiatriques mineurs. "Le médecin adresse le patient au psychologue, pour un entretien initial d’évaluation puis 1 à 10 séances de prise en charge psychologique puis, si nécessaire, de 1 à 10 séances de psychothérapie spécifique", note le cahier des charges. À l’issue des séances, "un nouveau bilan est réalisé et discuté avec le médecin généraliste, pouvant aboutir à l’absence de suite à donner ou une proposition d’une psychothérapie spécifique après avis du psychiatre". Les psychothérapies peuvent prendre la forme d’une thérapie comportementale et cognitive (TCC), d’une psychothérapie psychodynamique ou d’inspiration analytique, d’une psychothérapie interpersonnelle (TIP) ou d’une thérapie d’inspiration familiale.
En revanche, en cas de suspicion d'écart au développement chez les enfants (troubles du neuro-développement [TND], troubles du spectre de l'autisme [TSA]), ces derniers doivent être adressés aux plateformes de coordination et d'orientation TND.