"Une santé plus solidaire et moins solitaire", c’est ce qu’attendent AvecSanté et France Assos Santé du nouveau gouvernement. "Chaque Français devrait bénéficier d’un accès à une équipe santé de proximité, désert ou pas !", précisent les deux instances dans un communiqué commun envoyé au lendemain de la réélection d’Emmanuel Macron : "L’accès universel aux soins est une condition de réussite des politiques de santé publique, poursuivent-elles. Quelle que soit la majorité qui sortira des urnes dans deux mois, elle ne peut se contenter de mesures monocatégorielles dans le domaine de la santé. Elle doit intégrer une lecture pluriprofessionnelle, collective et coordonnée."

Du côté des Libéraux de Santé, on appelle aussi à l’ouverture rapide du chantier des soins de ville. Selon le syndicat, le prochain ministre de la Santé devra "mettre à profit le début du nouveau quinquennat pour engager les réformes nécessaires". Il rappelle qu’il a rédigé un projet de loi de réforme des soins de ville proposé au Chef de l’Etat durant la campagne électorale. Ce projet s’appuie sur les soins de proximité, incarnés par les professionnels de santé libéraux, et vise à faire de la ville, par défaut,  le niveau initial des réponses aux besoins de soins non vitaux. Il fait, en outre, du patient un acteur de son parcours de soins. "Une réforme d’ampleur est indispensable pour redonner de la lisibilité à l’offre de soins et repenser l’organisation dans les territoires", pointe l’intersyndicale.

 

 

La confiance des professionnels de santé doit être gagnée à nouveau
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