Très attendue par la profession, la proposition de loi, déposée le 3 décembre dernier par Agnès Firmin Le Bodo, députée (Horizons) et visant à "renforcer la démographie professionnelle des orthophonistes" a été adoptée à l’unanimité (72 pour et 0 contre), à l'Assemblée nationale hier. "Une étape décisive franchie ce soir pour les patients en attente de soins orthophoniques !", a salué Sarah Degiovani, présidente de la Fédération nationale des orthophonistes, sur les réseaux sociaux.  

 

Cette loi, comprenant trois articles va permettre une augmentation du nombre d'étudiants dans les centres de formation universitaire en orthophonie, à compter de la rentrée universitaire 2026. Ainsi, pour la rentrée universitaire 2030, le nombre des étudiants admis à entreprendre des études en vue de la délivrance du certificat de compétences est fixé à 1.463 contre 1.073 en 2025. "L’orthophonie, c’est une profession de santé absolument stratégique. Et nous manquons aujourd’hui de professionnels pour répondre aux besoins des Français", a déclaré de son côté Yannick Neuder, ministre chargé de la Santé et de l'Accès aux soins, dans un post LinkedIn.

 

Le second article de cette loi contient une autre mesure importante : la création du statut de maitre de stage universitaire pour les orthophonistes afin de former et rémunérer les orthophonistes qui reçoivent des stagiaires.  

Le troisième et dernier article trait de l'intégration des étudiants en orthophonie dans les contrats d'engagement de service public afin de réduire la précarité étudiante, mais aussi et surtout, de favoriser un maillage territorial le plus proche des besoins possibles. 

 

 

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