Sur scène, la note est juste et l'accord maîtrisé. Car la partition jouée ce matin, lors de la cérémonie d'ouverture du 18e Congrès médecine générale France, a permis de mettre en musique tant les parallèles possibles entre un négociateur du GIGN et un médecin généraliste (voir ci-dessous), que les évolutions portées par le Collège de médecine générale ou les potentielles "dissonances" entre les pouvoirs publics et le terrain. Une édition placée sous le signe de la musique qui, "comme notre médecine, est à la fois art, science et technique, qui (…) écoute autant qu’elle s’exprime, et sait innover sans renier son authenticité", a rappelé le Collège de médecine générale. 
 

crédit : Cloé Meininger

"La musique est partout en médecine générale, a lancé Paul Frappé, président du CMG. Dans nos examens cliniques, dans les traitements médicamenteux que nous prescrivons et même dans les motifs de consultation et les certificats que nous établissons…" Et bien au-delà des cabinets médicaux, celle-ci éclaire des enjeux car "si la musique actuelle a son auto-tune, la politique a sa fenêtre d'Overton pour modifier le champ des discussions et permettre à des idées de devenir acceptables", a rappelé le médecin généraliste installé en maison de santé à Saint-Etienne (Auvergne-Rhône-Alpes).  

 

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