Le torchon brûle entre les trois syndicats représentatifs des masseurs-kinésithérapeutes libéraux (FFMKR*, SNMKR** et Alizé) et l’Union nationale des caisses de l’Assurance maladie (Uncam). En effet, après six séances de négociations, aucune décision n’a encore été actée pour conclure le septième avenant à la convention nationale. "Dès la lettre de cadrage adressée par le ministère de la Santé à l’Uncam, nous avons été déçus, fait savoir Guillaume Rall, président du SNMKR. Elle manque d’ambition."

Si le ministère a souhaité concentrer les négociations autour de la valorisation des prises en charge des personnes âgées au domicile, la revalorisation du dispositif démographique et la revalorisation de certains actes à forts enjeux de santé publique, le masseur-kiné affirme qu’ils étaient, pour leur part, "prêts à remettre à plat tous les sujets conventionnels. À titre d’exemple, nous voulions rendre la nomenclature générale des actes professionnels (NGAP) plus claire et lisible, et discuter de la création de nouveaux actes afin de répondre aux réalités de terrain…" Car les kinésithérapeutes libéraux sont notamment amenés à réaliser de plus en plus d’actes pédiatriques alors qu’aucun acte dédié n’est référencé au sein de la NGAP. Idem pour la prise en charge des patients atteints d’un cancer, ajoute-t-il. "Nous voulions revoir tous les champs de notre intervention, mais après six réunions, cela n’a jamais été évoqué, regrette Guillaume Rall. La seule création d’acte envisagée en pédiatrie repose sur la prise en charge des enfants en situation de polyhandicap. Certes, il s’agit d’une avancée, mais il s’agit surtout d’une niche qui ne permet pas de répondre à notre demande spécifique."


source : SNMKR

 

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