Expérimenter l'accès direct aux masseurs-kinés exerçant en CPTS dans 13 départements sans passage préalable devant le médecin traitant. C'est l'une des nombreuses mesures qu'a déclinées Gabriel Attal le 6 avril dernier pour améliorer l'accès aux soins de ville dans le but de "reconquérir 15 à 20 millions de rendez-vous médicaux" par an et de "simplifier le quotidien de nos soignants". Cette ouverture, prévue par la loi Rist de mai 2023, n'était jusqu'alors pas encore appliquée. "Lever cette contrainte" permettrait de "faciliter les parcours de soins" et "éviter des consultations inutiles", a souligné Matignon.
Guillaume Rall, kiné libéral installé à Mareau aux Prés (Centre-Val de Loire) et président du Syndicat national des masseurs-kinésithérapeutes rééducateurs, rassure sur cet accès direct qui offre "la possibilité d'aller consultation directement un kiné, par exemple quand on a une lombalgie, sans passer par un généraliste" dans 13 départements. Nous vous livrons sa tribune.