"L’assistant médical, c'est du temps médical dégagé, mais aussi du confort d’exercice pour le professionnel de santé. En moyenne, un assistant médical permet de libérer 1 à 2 consultations par jour par professionnel de santé, a assuré la ministre déléguée en charge de l’Organisation territoriale et des Professions de santé. L’objectif qui nous est fixé, c’est d’atteindre les 10 000 assistants médicaux formés à l’horizon 2025, et nous en sommes à ce jour à 4 384."

"C’est un objectif ambitieux, a glissé Marguerite Cazeneuve, directrice déléguée de la Cnam. Notre but d’ici la fin de l’année, c’est de compter 6 500 médecins avec un assistant médical. Le rythme commence à s’accélérer mais nous devons aller beaucoup plus vite. Ce qui est intéressant, c’est qu’il y a une très bonne couverture dans certains départements. Quand cela commence à prendre dans un territoire, cela se diffuse assez rapidement, comme dans l’Ariège par exemple."

 

Quelques petits ajustements

Pour atteindre cet effectif de 10 000 assistants médicaux d’ici dix-huit mois, la Cnam a présenté ses outils visant à faciliter leur recrutement et leur formation. Tout d’abord, Marguerite Cazeneuve est revenue sur l’assouplissement du dispositif assistant médical qui a été voté dans le PLFSS 2023. "Les critères ont été assouplis. Toutes les spécialités médicales sont éligibles, à l’exception des spécialités essentiellement techniques. Désormais, il n’y a plus d’obligation d’exercice coordonné ou regroupé. Nous avons aussi mis en place une aide indépendante afin que cela ne soit pas mêlé à la complexité d’autres forfaits."

Les engagements ont aussi été revus, notamment en matière de patientèle médecin traitant ou file active. "Ces deux objectifs sont toujours fixés, mais il ne faut en augmenter qu’un seul des deux. Nous avons aussi remarqué que l’élément le plus bloquant, à savoir l’option 1 ETP, n’était disponible que dans les ZIP. Nous avons donc remédié à cela et elle est désormais disponible partout."

 

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