En premier lieu, François Bayrou souhaite avant tout "adresser un message de de confiance" à l'ensemble des soignants. "L'idée n'est pas de privilégier les solutions de contraintes à l'installation mais plutôt de mettre en place d'autres principes et un plan global pour essayer d'apporter et des réponses à la fois nouvelles mais extrêmement rapides et vigoureuses".
Le pacte est donc constitué de 4 grands axes, avec en premier lieu, la volonté de "former plus avec un enjeu de diversification de l'origine géographique et sociale des étudiants en santé", avec pour enjeu central : la possibilité de permettre "à beaucoup plus de jeunes d'accéder aux études en santé, au plus près de leur territoire". Pour cela, le gouvernement confirme la simplification du système PASS/L.AS et l'extension de l’option santé dans les lycées ruraux. Une première année d’accès aux études de santé sera aussi proposée "dans chaque département de France et d’outre-mer". Autre engagement, celui du "développement massif" des stages hors CHU, dans les territoires sous denses, avec l’objectif que "100 % des étudiants réalisent au moins un stage" de ce type en deuxième, mais aussi en troisième cycle.
Le second axe traite d'un "principe nouveau" que souhaite introduire le Premier ministre. "Plutôt que la fin de la liberté d'installation, que le gouvernement ne soutiendra pas, c'est de de faire le choix d'introduire un principe de solidarité de l'ensemble de la communauté médicale." Concrètement, cela signifie que les pouvoirs publics vont "donner à chaque médecin", une "obligation de solidarité" et donc "de devoir jusqu'à 2 jours par mois de temps de consultation, dans les zones particulièrement sous-denses ou dans lesquelles l'offre de soins est particulièrement dégradée". Objectif, "garantir à la population des consultations et des consultations avancées". Cette mesure – dont le Premier ministre "souhaite que les résultats soient rapides " - concernera l'ensemble du corps médical (médecin généraliste et médecin spécialiste) et se déploiera sous la forme de consultations et de consultations avancées dans les territoires.
Troisième axe : la modernisation des organisations des professionnels, en leur "fai[sant] confiance" et en "all[ant] le plus loin possible dans les compétences et dans les qualifications de chaque profession de de de santé", précise la source gouvernementale.