En régions
Depuis la signature de son troisième contrat local de santé le 24 janvier dernier, l'agglomération d'Agen met progressivement en place différentes initiatives pour améliorer l’accès aux soins et favoriser l'attractivité du territoire.
C’est une "préoccupation majeure des habitants de l'agglomération", assure Nadège Lauzzana, adjointe au maire d'Agen. Depuis 2014, la santé est devenue "une compétence complémentaire" et en 2017 a été mis en place le service santé, sous la responsabilité de l’édile. Cette même année, l’agglomération a aussi présenté son premier contrat local de santé, précise Sud Ouest.
Huit ans plus tard, soit le 24 janvier dernier, le troisième contrat local de santé a été signé, en présence des directeurs d'hôpitaux, de la CPTS et de l'ARS. Parmi les objectifs, la lutte contre la désertification médicale car 10 % des habitants de l'Agglomération n’ont pas de médecin généraliste. "Il faut nous engager dans cette voie, explique Jean Dionis du Séjour, président de l’Agglomération au journal local, même si ce n’est pas notre compétence première." Et déjà, l’Agglomération gère quatre maisons de santé : celles d’Astaffort, de de Caudecoste, Laplume et d’Agen Donnefort.
Pour renforcer l’attractivité médicale, l'Agglomération d’Agen met en place plusieurs projets. Elle projette ainsi de créer un "club des médecins retraités" pour les encourager à poursuivre leur activité, et propose des partenariats aux médecins pour libérer du temps médical en plus.
Parallèlement, un programme "Adopte ton externe" est en place. Il permet de loger des étudiants en médecine dans des familles volontaires pendant leurs stages, augmentant ainsi le nombre de médecins sur le territoire. Un programme similaire existe déjà pour les internes. Dans cette optique, un schéma territorial d’organisation des soins sera mis en place pour améliorer la répartition des ressources et "favorisant la coopération et non la concurrence entre les territoires" ajoute l’édile.
Un plan en quatre articulations donc, et très axé autour des plus jeunes, un réel "facteur d'attractivité" d'après le président de l'agglomération. La collectivité a débloqué un million d’euros en 2022 pour financer tous ces projets et prévoit de nouveaux fonds pour 2025.
[Avec le Sud Ouest]
