Emmanuel Macron s’est rendu à Vendôme (Loir-et-Cher), pour un déplacement sur le thème des déserts médicaux. Accompagné du ministre de la Santé, François Braun, le président a visité la maison de santé pluriprofessionnelle universitaire (MSPU) de la ville. C’est notamment avec le développement des MSP – et la suppression du numerus clausus – qu’Emmanuel Macron espérait faire face à la désertification médicale. Au programme : un échange sur "les problématiques d’accès aux soins, d’attractivité de la profession et de formation".

Arrivé sur place en début d’après-midi, le président s’est entretenu avec les professionnels de la MSPU. Le président promeut "l’idéal type d’une MSP qui a plusieurs professionnels de santé [médicaux] et paramédicaux, qui sait organiser le soin non programmé de manière collaborative, qui a des professionnels qui sont hors et dans les murs (...). C’est exactement ce qu’on va devoir faire pour le pays"Un bilan de la MSPU lui a ensuite été présenté, évoquant particulièrement le manque de médecin, provoqué par des départs à la retraite non remplacés. Emmanuel Macron a ainsi expliqué que : "l’idée est de voir en quoi cette expérience fonctionne et en quoi elle peut être améliorée. Si je suis là, c’est parce que l’endroit marche bien. Il faut voir ce qu’on peut en faire au niveau national. La démographie médicale, on n’a pas attendu pour savoir s’il y avait un problème. On sait aussi que les pratiques changent, les choix collectifs ne sont plus les mêmes. Mais mon objectif, c’est d’abord de vous entendre", rapporte La Nouvelle République.
 

Il y aura moins de médecins dans les années qui viennent, c’est ça la réalité
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