Pour éviter une ruée de la patientèle et un appel d’air ingérable, la prise de rendez-vous sera progressive. En ligne, pour commencer - sur Easydoct pour le généraliste dont le compte sera très bientôt opérationnel et Doctolib pour la gynécologue - précise le quotidien régional. "Priorité sera donnée à ceux qui n’ont pas de médecin traitant", a expliqué Véronique Desnoues, première adjointe en charge de la santé.
Ce qui impliquera donc de "sélectionner les patients". Adrien Para passera par un questionnaire en ligne ou en version papier (via le secrétariat) : "En fonction des motifs invoqués, ils seront recontactés sous 15 jours", explique-t-il Cela vaut pour les malades chroniques, notamment.
Mais sa consultation sera principalement tournée vers les soins non programmés. Le médecin généraliste y consacrera 15 créneaux par jour. Les dix autres créneaux quotidiens seront réservés aux paramédicaux : le praticien est en effet en train de monter une Équipe de soins primaires (ESP). Il travaillera ainsi main dans la main avec des pharmaciens, masseurs-kinésithérapeutes et infirmières libérales du secteur qui, via une téléconsultation, présentent un patient au médecin généraliste.
[Avec La république du Centre]