Première étape ce lundi-là : révision du cours précédent, qui n'a pas été, pour une fois assuré par le médecin généraliste, mais par Mehdi Ferreux, kiné au sein de la MSP. Ils ont parlé des "os du bas" des membres supérieurs, rembobinent les jeunes en chœur. "Combien d’os y a-t-il au niveau du carpe ?", interroge Elhad Mohamadi. "Huit !", lui répond-on. "Très bien", valide-t-il, leur demandant de développer, alors qu’il fait un dessin en vue antérieure sur le tableau tactile. Ils égrènent : "scaphoïde", "lunatum"... À chaque fois, Elhad approuve d’un "bien", "super", conscient de l’importance du renforcement positif.
Il les invite ensuite à venir dessiner les os du métacarpe, qu'une jeune élève a listés. En commençant par le pouce (M1) : "Il est orienté vers…?", questionne-t-il. "L’extérieur", estiment les élèves, qui se corrigent : le "dehors". "M2, tu le mets où ?", continue Elhad Mohamadi. L’élève en fait une représentation disproportionnée, il rit gentiment : "Il faut pouvoir tout mettre !" M3, M4, M5, prennent leur place. Puis le groupe enchaîne sur les phalanges, ne tombant pas dans les pièges. "Combien y a-t-il d’os au total ?", de l’avant-bras au bout des doigts, teste enfin le médecin. Les élèves enchérissent, il tranche : "29 !"

crédit : Elhad Mohamadi