Trois heures de dépistage et trois infirmières mobilisées. Le 26 novembre prochain, la ville d'Aizenay (Pays de la Loire) organise, pour la deuxième année consécutive et avec l’aide de CPTS centre-Vendée et de la municipalité, une opération à destination des personnes âgées de plus de 60 ans non dépendantes. "L’an dernier, nous avons reçu 38 personnes en une après-midi pour différents dépistages allant de la mémoire, à l’audition, en passant par la vue", confie Annie Miliesi-Libaud, infirmière Asalée à la maison de santé, à Ouest France. Un “record”, assure Jessica Pineau, chargée de communication à la CPTS centre-Vendée, vu que “habituellement”, poursuit-elle, l’équipe réalise “entre 20 et 25 dépistages sur trois heures”. 

Cette opération de prévention a été lancée dans le cadre du programme Icope, qui invite “à mesurer et préserver 6 fonctions [mémoire, nutrition, vision, audition, psychologie et mobilité] afin de continuer à faire le plus longtemps possible ce qui est important pour [la personne]", détaille le programme sur son site. Un projet à grande échelle, en accord avec les idées de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui se précise avec ICOPE Pays de la Loire. "La région des Pays de la Loire compte 902.000 personnes de plus de 60 ans (+ 30 % d’ici 2025). Le nombre des pathologies chroniques et des personnes dépendantes augmente", poursuit Jessica Pineau, soulignant ainsi l'importance de cette initiative. 

Tests d’audition, de mémorisation, de vision, de mobilité ou encore de nutrition seront donc proposés le 26 novembre de 14h à 17h à la maison de santé d’Aizenay, par trois infirmières, qui seront épaulées cette année par une orthophoniste. Sur le territoire de centre Vendée, une trentaine de professionnels de santé - infirmière, kiné, pédicure-podologue, pharmacien, orthophoniste... - ont été formés à ce dispositif. Et “43 communes du département de Vendée sont concernées par cette action”, détaille Jessica Pineau à Ouest France. 

Une action à destination des seniors, mais aussi de leurs aidants, assure la chargée de communication, qui “ont tendance à s’oublier, trop accaparés par l’idée de prendre soin de l’autre avant tout” 

[Avec Ouest France]

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