731. C'est le nombre de consultations dont ont été extraites les données de l'étude française réalisée par ipso santé "The use of a menstrual cup as a risk factor for displacement of intrauterine devices : a case-control study". Portant sur le déplacement de dispositif intra-utérin (DIU), elle se penche tout particulièrement sur la coupe menstruelle, une alternative réutilisable et écologique aux protections périodiques classiques, qui a connu un véritable essor ces dernières années. "Lorsque nous avons lancé l'étude en 2020, il n'y avait pas encore d'étude très claire sur le lien entre un déplacement du stérilet comme conséquence de la coupe menstruelle, se souvient Inès Dumortier, médecin généraliste au cabinet ipso santé Nation à Paris qui a porté cette étude. Il y avait un peu de tout en matière de réponse ainsi qu'un niveau de preuves assez variable... Nous nous sommes dit qu'il y avait clairement un sujet à creuser !"
D’autant qu’Inès Dumortier, assurant elle-même de nombreuses consultations gynécologiques à l'époque, a été la directrice de thèse d'une amie médecin sur ce sujet précisément. "De plus, il est dans notre ADN [chez ipso santé, NDLR] de faire de la recherche. Cela nous semblait évident de réaliser cette étude, d'autant plus s'il y a un bénéfice pour les patientes et que cela peut apporter un changement dans nos pratiques..." Il faut ajouter à cela le "boom" de l'utilisation de la coupe menstruelle. "De plus en plus de patientes de notre cabinet ont commencé à l'utiliser mais aussi, à revenir avec des stérilets parfois même retrouvés dans la coupe", précise la médecin généraliste.