Article publié dans Concours pluripro, juin 2025
 

"Depuis une trentaine d'années, la plupart des systèmes de santé des pays développés se sont engagés dans la voie d'une organisation de plus en plus élaborée ; la finalité étant une recherche d'efficience, alors que l'accroissement vertigineux des dépenses de santé et sociales s'amorçait. Dans cette recherche d'efficience, chacune des parties prenantes devait prendre sa part : les administrations et financeurs, bien sûr, mais aussi les professionnels de santé, appelés à un surcroît de responsabilité sociale ou de pertinence des pratiques, et enfin les patients eux-mêmes, invités à adopter un mode de vie le plus "sain" possible.

Aujourd'hui, en 2025, chacun peut juger que ces intentions n'ont été que très partiellement suivies d'effets. C'est en particulier le cas pour les patients et plus généralement pour la population générale où l'on déplore que les comportements à risque (surpoids, sédentarité, consommation d'alcool, de stupéfiants et tabagisme...) ne régressent qu'inégalement et irrégulièrement. Et pourtant, les incitations existent et se renforcent partout, comme l'attestent les quatre illustrations suivantes.

On déplore que les comportements à risque [...] ne régressent qu'inégalement et irrégulièrement
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