Aujourd’hui, elles assurent toutes deux la coordination des parcours et gèrent toutes les demandes adressées sur l'ensemble du département. "Par nos missions, nous sommes amenées à communiquer énormément entre nous et à demander l'avis de l'autre. Nous n'avons pas peur de poser des questions ou de nous dire les choses... mais le fait d'être de la même famille – ce qui pourrait en effet être délicat – facilite énormément les choses", souligne Amandine. "Nous sommes en confiance. Il y a une fluidité dans la communication, même lors de situations délicates", poursuit Marjorie. "Nous nous entendons bien", acquiescent les deux femmes.
Au sein du DAC, leur lien familial est bien perçu. "On est transparentes avec les autres membres de la structure et notre duo est considéré comme un moteur dans l'équipe, indique Marjorie. On se fait entièrement confiance, et je pense que c’est la clé de notre relation pro/perso, ce qui n'est pas forcément évident. Cela apporte une plus-value très importante.”
"Il est vrai que cela pourrait être plus compliqué, déclare Amandine. Il doit y avoir une base assez solide pour pouvoir avoir cette confiance, ce qui est le cas puisque Marjorie m'a permis d'intégrer le DAC." D'autant plus que les deux assistantes de parcours partagent tout. "Nous avons des enfants quasiment du même âge, la relation au travail et à l'extérieur est donc très importante", insiste Marjorie. Mais lorsqu'elles ne sont pas en poste, les belles-sœurs n'évoquent pas leur vie professionnelle. "Et puis, nous sommes rapidement rappelées à l'ordre par le reste de la famille", plaisantent-elles.