Créé par la LFSS 2018, l’"article 51" permet d’expérimenter de nouvelles organisations de prise en charge et des modes de financement innovants. La quatrième mise à jour de l’ "Atlas du 51" , publié ce jour, permet de localiser les expérimentations par région et de mettre en avant les nouvelles expérimentations.

Dans ce document, qui s'arrête au 30 juin 2022, on constate que 117 expérimentations "Article 51" étaient autorisées, soit une douzaine de plus que dans la dernière version de l’Atlas parue en décembre 2021. "Et chaque mois, ce chiffre gonfle", précise Natacha Lemaire, rapporteure générale auprès du Conseil stratégique des innovations en santé.

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"L'objectif de cet atlas est de donner à voir ce qui est en cours de déploiement, territoire par territoire. On y ajoute une photo de chaque expérimentation dans ses grandes lignes", ajoute-t-elle, précisant que ce document précède de quelques jours le rapport annuel des "Article 51" qui donnera une vue plus complète des avancées du dispositif.

 

Des expérimentations dans toutes les régions

Premier constat : Deux-tiers des expérimentations sont à l'initiative des acteurs de terrain. "Et même quand l'idée a émergé d'une ARS ou du ministère, comme c'est le cas pour les centres de santé sexuelle d'approche communautaire ou encore les Peps et Ipep, elles fonctionnent uniquement grâce à l'implication des volontaires de terrain", assure Natacha Lemaire.

Deuxième constat : "Tout le territoire est couvert, y compris Mayotte, ce qui démontre une réelle dynamique". À une exception près : la Martinique - "Mais cette lacune devrait être comblée prochainement".

Répartition des expérimentations sur le territoire
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