26 structures pilotes pour apporter "un accompagnement à la fois médical, psychologique et social aux habitants des territoires défavorisés, en les rendant acteurs de leur santé" et ainsi favoriser l’accès aux soins, "la première des solidarités", estimait le ministre de la Santé dans un communiqué publié le 31 janvier 2023.

Un arrêté, publié au Journal Officiel le 28 décembre dernier, prolonge "de 16 mois" cette expérimentation qui propose une prise en charge "particulièrement adaptée aux populations précaires ou éloignées du soin, car elle se fonde sur un accompagnement médico-psycho-social mis en œuvre par une équipe pluriprofessionnelle, associant notamment des médecins généralistes et auxiliaires médicaux, des psychologues, des agents d'accueil, des médiateurs en santé et des interprètes professionnels". Des professionnels qui "font participer les usagers au projet de santé de la structure, en visant à les rendre acteurs de leur propre santé".
 

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Alors qu'elle devait prendre fin le 31 décembre dernier, l'expérimentation Secpa est prolongée jusqu'au 30 avril 2025, "soit une durée d'expérimentation totale de 45 mois", précise l'arrêté. De plus, un financement "complémentaire" est accordé à ces structures participatives "pour un montant de 14 millions d'euros". Et conséquemment aux travaux d'évaluation qui ont été réalisés, "des travaux complémentaires sur la modélisation économique sont prévus", poursuit-il.
 

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L'expérimentation Secpa vise à "inscrire ces structures dans un modèle économique pérenne et soutenable, en testant en conditions réelles différentes dotations", afin d'envisager le passage dans le droit commun. L'objectif est de créer, à terme, 60 centres et maisons de santé participatifs.

 

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