La santé, secteur souvent dans le viseur des cybercriminels, a de nouveau été la cible de cyberattaques. En fin de semaine dernière, plusieurs cyberattaques ont été menées contre les groupements régionaux d’appui au développement de la e-santé (GRADeS), notamment en Normandie et en Pays de la Loire comme le précisent les ARS des régions concernées. Normand’e-Santé, l'opérateur de Normandie, a constaté - en lien avec les autorités nationales et l’ARS - qu’une cyberattaque avait été menée contre les serveurs sur lesquels sont hébergées les données d’identité de patient, même constat pour E-santé Pays de la Loire, l'opérateur en Pays de la Loire.

Immédiatement détectées, ces attaques, échelonnées dans le temps, contre les systèmes d’information, ont compromis les données d’identité (nom, prénom, âge, le cas échéant numéro téléphone, adresse mail, etc.) de patients. À ce stade des investigations, il apparait qu'aucune donnée contenue dans les dossiers médicaux des patients ne serait concernée par cette cyberattaque. Dans les deux régions, les GRADeS affirment avoir neutralisé les comptes compromis et déployé des mesures de sécurité renforcées. Les structures sanitaires ont été averties et une communication spécifique sera adressée aux usagers concernés. Parallèlement, des déclarations ont été faites à la CNIL et des plaintes déposées auprès des services compétents. "Les comptes compromis ont été neutralisés et des mesures de sécurité complémentaires ont été immédiatement mises en place pour prévenir toute nouvelle connexion de ce type", précisent les ARS.

En Normandie comme en Pays de la Loire, une information à destination des personnes dont les données ont été compromises est prévue afin de les avertir de l’existence de cet incident et les alerter sur le risque accru de tentative d’hameçonnage dont ils pourraient faire l’objet. "Les structures de santé partenaires ont également été informées et une information a été réalisée à destination des professionnels de santé afin de les inviter à la vigilance quant à l’usurpation de leur identité."

 

RETOUR HAUT DE PAGE