Les deux mécanismes physiopathologiques de l’hyperandrogénie sont la production excessive d’androgènes, qui peut être de nature fonctionnelle ou tumorale, et la sensibilité accrue des récepteurs aux androgènes. Il s’agit d’un motif fréquent de consultation en médecine générale, en gynécologie, en endocrinologie ou encore en dermatologie.
Les principaux signes cliniques d’hyperandrogénie sont l’hirsutisme, le trouble du cycle, l’acné ou hyperséborrhée. D’autres signes cliniques tels que la raucité de la voix, l’hypertrophie musculaire, l’hypertrophie clitoridienne ou encore les troubles du caractère évoquent une hyperandrogénie sévère d’origine tumorale.
L’hirsutisme est défini par le développement excessif de la pilosité dans les territoires anatomiques qui en sont normalement dépourvus chez la femme (visage, ligne blanche, torse, région fessière, etc.). Cliniquement, il peut être évalué grâce au score modifié de Ferriman et Gallwey, validé dans la population caucasienne non ménopausée. Il s’agit d’un score subjectif et semi-quantitatif évaluant la pilosité sur une échelle de 0 à 4 sur neuf zones différentes. Un score supérieur à 8 est considéré comme pathologique.