Ainsi, note l'agence, les recours aux soins "sont en augmentation depuis le 8 août, avec plus de 100 passages aux urgences et une trentaine de consultations SOS médecins observés quotidiennement". Ces augmentations concernent "toutes les classes d’âge", et sont plus marquées pour les personnes de 15-74 ans et notamment 15-44 ans, principalement pour des hyperthermies et les coup de chaleur.
Pour autant, les enregistrements aux urgences liés à la chaleur sont néanmoins loin d'attendre leur niveau du 1er juillet, sommet de la précédente vague de chaleur, avec plus de 300 passages à travers la France. Sur le terrain, les professionnels se retiennent pour l'heure d'évoquer un effet massif de la chaleur, soulignant la nécessité d'avoir plus de recul. Il n'y a "pas de saturation des services ou des réanimations liée à la canicule à ce jour" et "pas de surmortalité sensible observée", a rapporté à l'AFP Anne Geffroy-Wernet présidente du Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes-réanimateurs (SNPhare), alors que les fortes températures devraient encore durer plusieurs jours dans le pays.
Par ailleurs, plusieurs départements des régions Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie et Provence-Alpes-Côte d’Azur ont connu des épisodes de pollution à l’ozone ([avec un] dépassement persistant du seuil d’information et de recommandation et/ou du seuil d’alerte) concomitants aux épisodes de chaleur, ainsi qu’un épisode de pollution aux PM10 dans l’Aude (Occitanie) en lien avec un incendie, précise Santé publique France.
[Avec l'AFP]