Un habitant de l'Ile-de-France sur trois a renoncé, retardé ou annulé des soins, des examens médicaux ou un appareillage au cours des douze derniers mois, précise une étude de l'Institut Paris Région. Des renoncements qui concernent le plus souvent les personnes de moins de 50 ans et, plus particulièrement, celles de moins de 35 ans. Et, précise l’étude, les femmes déclarent un peu plus souvent que les hommes avoir renoncé à ou retardé des soins.


Source : L’Institut Paris Région 2022

 

Si ce renoncement aux soins reste élevé (34%), il est moins important qu’en 2021 (36%) mais les causes des reports ou renoncements ont nettement changé, note l'institut de recherche dépendant de la région Ile-de-France, qui a interrogé un échantillon représentatif de 5 771 personnes. Car tous les soins ne font pas l’objet du même niveau de renoncement. Ainsi, les soins dentaires, comme les consultations chez les médecins généralistes, les gynécologues et les spécialistes (autres que les psychiatres, gynécologues et ophtalmologues) sont particulièrement concernés. Si en 2021, les patients évoquaient la crainte d’être contaminés par le Covid comme l’une des principales raisons des reports de soins, en 2022, "les motifs invoqués pour un report, une annulation ou un renoncement de soins semblent moins liés à la désorganisation des soins due au Covid qu’aux raisons financières, bien plus fréquemment mentionnées qu’en 2021", note l’étude.

Parmi les principales raisons figurent en premier lieu les raisons financières (principalement pour les soins dentaires, l’achat de lunettes, verres ou lentilles, ainsi que les consultations chez le psychiatre ou le psychologue) et le délai d’obtention d’un rendez-vous (dans le cas notamment des consultations chez un médecin généraliste, le gynécologue ou tout autre spécialiste, mais aussi pour les radiographies, échographies, scanners ou IRM).


Source : L’Institut Paris Région 2022
 
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