Leucémie, ostéosarcomes, lymphomes…. Si la recherche sur le cancer a permis de mieux connaitre les mécanismes de la transformation d'une cellule normale en une cellule cancéreuse, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avoue qu'en revanche elle n'a pas mis le doigt sur les causes des cancers infantiles. Pourtant l'OMS estime que, chaque année, un cancer est diagnostiqué chez 400.000 enfants ou adolescents dans le monde. Selon les tranches d'âges, les types de cancer les plus répandus peuvent varier. Ainsi, chez les 0-15 ans, les leucémies sont les plus courantes (28 % des cas) suivies des tumeurs du système nerveux central (26 %) et des lymphomes (10 %). Alors qu’entre 15 et 17 ans, les lymphomes sont les plus courants (27 %) dont 85 % sont des maladies d'Hodgkin explique l'Institut national du cancer (Inca). Et là aussi, la recherche peine à expliquer que ce cancer soit si courant chez les enfants alors qu'il fait partie des cancers les plus rares chez les adultes.

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Pas tous égaux face aux cancers pédiatriques

Dans les pays industrialisés, comme la France, l'OMS révèle que quatre enfants sur cinq survivent au cancer alors que dans les pays à faibles revenus, seuls moins de 30 % des enfants guérissent. Des décès qui résultent d'une absence de diagnostic ainsi que d'une difficulté d'accès aux soins, explique l'OMS. La fondation pour la recherche sur le cancer (ARC) révèle aussi que certains facteurs peuvent augmenter le risque de cancer chez l'enfant : "10 % des cas seraient liés à une prédisposition génétique". Ainsi, en étant porteur de trisomie 21, la probabilité de développer une leucémie est multipliée par 20. Si certaines études expliquent que l'exposition à un environnement toxique comme les radiations ou autres contaminants environnementaux, augmenterait aussi les probabilités de développer un cancer, le lien de causalité reste faible, confirme l'ARC.  

Sur le cancer de l'enfant, la recherche continue car c'est surtout la rémission qui continue d'interroger. En effet, après un diagnostic positif, deux tiers des enfants qui ont survécu à un cancer ont/auront des séquelles de leurs traitements, voire des seconds cancers susceptibles de se manifester tout au long de leur vie.

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