Les nombreuses annonces gouvernementales concernant la santé, notamment les mesures d'économies dans le cadre du PLFSS 2026 (doublement des montants des franchises et participations forfaitaire, durcissement des arrêts de travail, révision possible des critères d'admission au régime d'ALD), ont provoqué de vives réactions et une levée de boucliers, tant du côté des hospitaliers, des libéraux, que des associations de patients. "La pire cure d'économies sur l'hôpital depuis 2010", ont dénoncé les hôpitaux et les cliniques, le 15 octobre dernier. Le lendemain, les syndicats de médecins et paramédicaux libéraux (CSMF, FFMKR, MG France, Avenir Spé) avaient quant à eux dénoncé une "cure d'austérité" prévue pour eux complètement "hors sol", "inacceptable" ou "jamais vu", toujours selon nos confrères. Le même jour, la Ligue contre le cancer avait alerté sur "un projet de budget de la Sécurité sociale porteur d'encore plus de restes à charge" pour les patients, jugeant que "le gouvernement dit aux personnes qu'elles sont coupables d'être malades".
Ce vendredi, le syndicat patronal de l'industrie pharmaceutique (Leem) est également monté au créneau et a appelé le gouvernement à ne pas faire du médicament une "variable d'ajustement budgétaire".