Ces restes à charge "invisibles", notamment ces dépenses qu'on ne retrouve pas dans les statistiques officielles, dénonce France Assos santé, ne sont remboursés ni par la Sécurité sociale, ni par les complémentaires, alors même qu'ils pèsent "lourd sur le portefeuille des personnes malades, en situation de handicap ou de perte d’autonomie". Ils peuvent concerner le petit matériel de soin, les produits qui soulagent ou sont nécessaires pour apaiser les effets secondaires de certains traitements, des aides techniques, des frais d’alimentation ou de médecine complémentaire, comme des séances chez le diététicien, le psychologue ou l’ostéopathe, précise l'association.
Des restes à charge qui viennent aussi s’ajouter à ceux qui sont déjà bien identifiés, assure France Assos santé, à l'instar des dépassements d’honoraires, des franchises, des participations forfaitaires, du forfait journalier… Une enveloppe qui s'élève à 250 euros en moyenne par an et par personne, selon la Drees, et à 800 euros pour les personnes en affection de longue durée. Donc au total, ces frais cumulés dépassent donc "les 2 000 euros par an et par personne", dénonce-t-elle.