Chaque année, l’Institut français de l’expérience patient (Ifep) publie son baromètre, qui évalue la situation de la France dans un domaine où, historiquement, elle n’est pas une championne. Mais les résultats pour cette 3e édition sont plutôt encourageants : 54 % des professionnels de santé connaissent l’expression "expérience patient". Ils ne sont que 12 % à affirmer que rien n’a été fait dans leur établissement pour y contribuer, et près de la moitié (49 %) travaillent dans un contexte où elle progresse ou est bien installée : pour ce dernier chiffre, c’est 9 points de plus qu’en 2019 !

En revanche, si la part des patients déclarant une mauvaise expérience est stable et relativement faible, celle des accompagnants l’est beaucoup plus. Sophie Beaupère, la déléguée générale d’Unicancer, invitée à débattre sur ces résultats, l’a remarqué : "Il y a eu une dégradation, tout simplement parce qu’on ne pouvait plus les accueillir dans les établissements, ce qui est évidemment complexe et douloureux pour les pathologies lourdes, comme pour les soignants". Dans ce contexte de crise, elle insiste sur le besoin pressant d’associer plus largement les patients et leurs représentants dans les décisions et dans la gouvernance.

 

 

RETOUR HAUT DE PAGE