Baptisé « May Vill Hop », ce projet territorial consiste à mettre en place un portail de services, dans chaque établissement. "C’est un travail d’équipe entre l’hôpital, la ville, et les élus, né après les États généraux de la santé, et qui vise à améliorer la communication ville-hôpital sur la Mayenne", précise Jean-François Sallard, conseiller départemental en charge de la santé, dans les colonnes du Courrier de la Mayenne.
Le portail proposera de nombreux services aux professionnels de santé : vision 360 du patient, notifications temps réel, gestion des demandes semi-urgentes, télé-expertise, espace de discussion, annuaire des professionnels de santé… "
L’idée, c’est que dans chaque établissement il y ait une cellule parcours, avec des infirmières expérimentées qui puissent débrouiller la demande du médecin de ville et utiliser l’outil", indique Vincent Errera, directeur délégué du GHT de la Mayenne et du Haut-Anjou.

Ainsi, quand un médecin recevra la demande, celle-ci aura donc déjà été validé en amont par la cellule. "
Ces cellules infirmières parcours, qui avaient commencé à être créées sur plusieurs hôpitaux du groupement hospitalier du territoire mayennais, vont perdurer et seront le maillon humain accolé à cette plateforme numérique. Et nous, médecins hospitaliers, en interne, notre rôle est de nous mettre en ordre de marche pour pouvoir répondre le plus rapidement possible quand on sera sollicités par les professionnels de santé de ville", indique Dominique Morin, chef de pôle adjoint urgences au centre hospitalier du Haut-Anjou.

Ce projet sur-mesure a été présenté à SantExpo le 23 mai dernier, et est financé par l’ARS des Pays de la Loire. "Le prototype sort fin juin avec une quinzaine de médecins testeurs dans l’idée de l’améliorer, par l’utilisation, pour qu’il soit accessible à tous les médecins du territoire qui souhaitent l’utiliser à la rentrée de septembre", dévoile Vincent Errera. Les professionnels de santé recevront des notifications avec des comptes-rendus sur l’état de santé de leurs patients, et les hospitaliers auront accès aux dossiers du médecin traitant.

 

[Avec le Courrier de la Mayenne]

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