"Notre idée, c’était d'offrir aux patients en déshérence médicale une solution temporaire, explique Vincent Labarthe, président de la communauté de communes du Grand-Figeac, notamment pour les renouvellements d’ordonnances ou les premières prises en charge, afin d’éviter le report aux urgences hospitalières".
Tout est parti des vacations instaurées dans le cadre de la vaccination contre le Covid-19. "Une vraie réussite qui nous a prouvé qu’on pouvait mobiliser des médecins en dehors de leur propre cabinet. Si on a pu le faire au plus fort de la crise sanitaire, on s'est dit qu'on pouvait le faire pour assurer une permanence d’accueil pour traiter les consultations de premier niveau", poursuit l’élu de ce territoire qui regroupe 92 communes.
Avec seulement un médecin pour 1 750 habitants, les besoins sont importants. Une permanence quotidienne d’une demi-journée semblait être un minimum. "Plusieurs pistes ont été explorées, dont l’intégration de ces permanences sous la forme de vacations rémunérées par le centre de santé intercommunal. Puis nous avons envisagé, en accord avec l’ARS et l’Ordre des médecins du Lot, de mettre en place ces vacations sous la forme libérale, avec une prise en charge des services supports", détaille Vincent Labarthe.