Ce dispositif est déployé dans les Bouches-du-Rhône, à l’exception de Marseille, où une réponse existe déjà avec l’hôpital de La Timone-Hôpital Nord (AP-HM) et l’hôpital Saint-Joseph. Il comporte deux volets : la prise en charge de la scoliose, maladie évolutive qui concerne 2 à 5 % des adolescents, et la prise en charge de la traumatologie pédiatrique, qui survient lors d’une pratique sportive ou pendant les activités quotidiennes de la vie de l’enfant (marcher, courir, jouer…).

Guillaume Battesti (chirurgien orthopédiste), Patrice Halimi (fondateur du Pote), Anthony Boyer (médecin du sport) et Shirley Bresciani, infirmière coordinatrice du Pote
Crédit photo : Pote
"Nous ne sommes pas un service d’urgence, nous sommes sur du second recours, souligne Shirley Bresciani, infirmière de coordination du Pote, assistante de chirurgie, et infirmière libérale, membre de la CPTS Initiatives Santé*. Dès le départ, nous avons travaillé sur ce fossé qui existe entre la médecine de ville et l’accès au milieu hospitalier aux spécialistes. Le but est de faire le lien et le tampon entre les deux. Mon rôle est donc de mettre en place cette coordination. Il est important de mentionner que la personne qui donne l’alerte n’est pas forcément un médecin généraliste, cela peut être une infirmière scolaire au coeur du dépistage, un kinésithérapeute ou un coach de club sportif… L’objectif est vraiment qu’une fois la radio réalisée, en fonction du degré de déformation indiqué, chacun peut me solliciter pour demander un rendez-vous en urgence. Cela aide à quantifier l’urgence, à la positionner et à faire que les parents ne prennent pas un rendez-vous sur Doctolib avec un délai d’attente de six mois minimum. Je suis là pour orienter vers le parcours de soin adapté."