Ces dispositions doivent participer à favoriser l’accès aux soins de manière à raccourcir les délais d’attente (un facteur connu de renoncement aux soins et d’aggravation de pathologie) :

- la possibilité de prescrire (en primo-prescription) aux infirmiers en pratique avancée pour des patients souffrant de pathologies chroniques stabilisées,

- la possibilité aux orthoptistes de réaliser un bilan visuel et de prescrire des corrections visuelles,

- la possibilité pour le patient de consulter directement un masseur-kinésithérapeute ou un orthophoniste pour des pathologies qui resteront à préciser.

 

A savoir

Déserts médicaux

Dans de nombreux territoires français, le manque de professionnels paramédicaux, notamment orthophonistes et masseurs-kinésithérapeutes, est aussi criant que celui de médecins généralistes. Ces dispositions n’auront d’effets bénéfiques qu’à condition d’encourager leur installation par la constitution d’équipes pluriprofessionnelles.

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