La première étape est une phase de repérage, via un questionnaire (disponible sur l’application IcopeMonitor). Des questions simples sont posées aux patients, sur la mémoire par exemple. "On demande notamment quelle est l’année, le mois, le jour de la semaine et le jour du mois, explique le Pr Vellas. On peut très bien oublier qu’on est le 1er novembre, mais si quelqu’un ne se souvient pas qu’on est samedi, à ce moment-là vous devez lui demander d’aller voir le médecin traitant, qui devra décider s’il est nécessaire ou pas de demander une consultation mémoire ou autre chose." D’autres questions ont trait à la nutrition pour savoir si le sujet a perdu du poids, s’il a perdu de l'appétit, ou sur l’humeur afin de déterminer si la personne interrogée peut se sentir déprimée, avoir perdu l’envie de faire ce qu’elle aime. "Tout évolue en cascade. Si vous avez quelqu'un qui se sent déprimé, ne sort plus, mange moins, perd du muscle et de la mobilité, on va arriver petit à petit à une personne dépendante", a poursuivi le professeur. A l’issue de l’étape 1, le médecin insiste : si l’évaluation est normale, il n’y a pas besoin d’aller plus loin.
Exemple de questions posées dans le cadre du questionnaire de l’étape 1 du projet Icope.
