"Remettre en cause l’Aide médicale d'État (AME), c’est demander aux soignants de trier les patients, de refuser des soins, d’abandonner ceux qui vivent déjà dans l’invisibilité sociale. Les centres de santé refusent d’endosser ce rôle." Dans un communiqué de presse publié hier, la Fédération nationale des centres de santé se dit "fermement" opposée à toute réforme portant atteinte à "cet outil de santé publique" qui, au-delà d'une "mesure humaniste", est "essentiel pour garantir l’accès aux soins des personnes étrangères en situation de précarité". Et sa remise en cause entraînera "pour beaucoup un renoncement aux soins, l’aggravation de nombreuses pathologies chroniques et aigues, une désorganisation des parcours de santé et in fine une surcharge des urgences et des services hospitaliers", assure le communiqué. 

 

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