Ils sont médecins, infirmières, IPA, kinésithérapeutes, sages-femmes, mais aussi coordinateurs et médiateurs en centres et maisons de santé, assistantes sociales, éducateurs spécialisés… S'ils exercent des professions tout aussi diverses que variées, tous ont en revanche un point commun : la défense et le maintien de l'aide médicale d'Etat (AME). Depuis plus de 20 ans [l'AME a été instaurée en 2000, NDLR], le dispositif qui permet un accès aux soins aux personnes en situation irrégulière, et surtout son budget (d'un montant de 1.15 milliard d'euros en 2024), reviennent fréquemment sur le devant de la scène lorsque le gouvernement doit faire la chasse aux économies.  

Ainsi, le 31 janvier dernier, les 7 sénateurs et les 7 députés de la commission mixte paritaire se sont accordés sur une baisse de 111 millions d'euros de crédits pour l’aide médicale de l’Etat. Avec un budget initial de 1,3 milliard d'euros pour 2025, cette baisse de 9% de la dotation de l'AME pourrait s'apparenter à une forme de "gel" par rapport à 2024 (le montant étant quasiment identique). Cependant, cette diminution ne tient pas compte de l'inflation (entre 1 et 2% en 2025 selon l'Insee).  

 

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