Ne restent que les finitions et le D-Clic 65 sera opérationnel, "au plus tard en octobre", annonce Sophie Lacourrège, directrice du Relais Santé Pyrénées (Resapy) qui le porte. Ce dispositif de clinique indirecte concertée est un "espace de concertation intersectorielle pour tous les partenaires, tous les professionnels, qui rencontrent les enfants et adolescents en difficultés multiples", présente Séverine Pavoine, membre de l’équipe régionale des D-Clic. Ces derniers ont "vécu des négligences et des maltraitances précoces et chroniques, avec un fort impact développemental", explique la pédopsychiatre. De fait, ils éprouvent "des difficultés, voire des troubles, à la fois sur le plan émotionnel, relationnel, dans leur capacité d’apprentissage, d’insertion sociale. Ils ont des troubles psychiques, voire psychiatriques, très sévères", et leur prise en charge mobilise "des professionnels de secteurs et lieux d’exercice très divers". C’est quand ceux-ci sont démunis que le D-Clic intervient.  

Un D-Clic, c’est d’abord une équipe. En général, présente Sophie Lacourrège, il y a "un temps de pédo'psy", mais celui-ci étant difficile à avoir, il y a toujours un "temps de psychologue", compétence complémentaire. Il y a aussi un "temps avec une approche sanitaire", un "temps de secrétariat", un "temps social". Dans les Hautes-Pyrénées (65), l’équipe est "en cours de constitution", fait savoir Cédrick Silvain, infirmier de formation, en charge de la coordination (clinique, territoriale, fonctionnelle) du dispositif. 

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