Le deuxième plan de santé environnementale de Paris a été approuvé mardi par le Conseil de Paris. Il vise à diminuer l'incidence des polluants chimiques sur la santé des jeunes enfants et des femmes enceintes. Le "plan parisien santé environnement" (PPSE), qui remplace celui de 2015, prévoit ainsi 45 actions destinées à "faire du cadre de vie des Parisiennes et Parisiens un environnement protecteur de leur santé", a expliqué Anne-Claire Boux, adjointe à la maire de Paris chargée de la Santé.
Ce plan intègre les "nouvelles connaissances scientifiques" sur les polluants éternels ou "PFAS", présents dans de nombreux objets de la vie quotidienne, mais aussi "la question de l'infertilité en lien avec les perturbateurs endocriniens", a détaillé l'élue écologiste. D'après un rapport du gouvernement de 2022, 3,3 millions de personnes sont touchées par l'infertilité en France, ce qui en fait un enjeu de santé majeur.
Un accent particulier sera mis sur les 1.000 premiers jours des jeunes enfants – la pollution de l'air étant liée à des maladies respiratoires telles que la pneumonie, la bronchite et l'asthme et peut nuire au développement physique et cognitif des enfants (Unicef) – et les femmes enceintes, "périodes où nous sommes les plus sensibles à ces polluants" affirme l'adjointe de la maire.