Tout a commencé "post-Covid" se souvient Aurélien Vaillant, médecin généraliste et président du DAC 21 (Bourgogne-Franche-Comté), quand les acteurs de la santé ont enfin "sorti la tête de l’eau", et que le ministre Braun s’est attelé au rapport issu de la mission flash sur les urgences… Le dispositif d'appui à la coordination saisit ce moment pour présenter à l’ARS Bourgogne-Franche-Comté un projet d’expérimentation : la mise à disposition d’une coordinatrice de parcours complexes au sein de l’hôpital. Avec pour objectifs de faciliter l’orientation des patients vers la médecine de ville, réduire les durées d’hospitalisation après passage aux Urgences, optimiser le retour à domicile, et éviter les réhospitalisations.

L’ARS accepte de financer ce projet. Et le choix est fait de cibler l’Hôpital privé Dijon Bourgogne, mais aussi et surtout le CHU de Dijon, qui est "en difficulté au niveau des urgences", précise le médecin. L’établissement hospitalier accepte, "très vite" : "On lui apportait le personnel. Il n’avait rien à payer… C’était tout bénéf !" Le top départ de l’expérimentation est donné en janvier 2023.

Un binôme au service de l’analyse médico-sociale

Pas facile toutefois d’intégrer le DAC à l’hôpital. Il a fallu un peu de temps pour que "la mayonnaise prenne", raconte Aurélien Vaillant. Pour trouver la bonne personne, déjà. Celle qui a de l’expérience en coordination, qui est capable de saisir le bon timing pour faire de la pédagogie au sein d’un service d’urgences, mais aussi de s’adapter à l’interlocuteur… C’est Isabelle Guichard qui, à partir de septembre 2023, va endosser ce costume : elle est de formation infirmière, a alors huit ans de coordination à domicile à son actif, et vient d’obtenir le diplôme inter-universitaire Construction et coordination des parcours de santé.


source : DAC 21

 

RETOUR HAUT DE PAGE