"Nous avons pleinement conscience du fait que l'activité physique est un facteur promoteur pour la santé, et l'Organisation mondiale de la santé nous propose des recommandations à ce sujet : 150 à 300 minutes d'activité physique à faible intensité par semaine", explique ainsi Bastien Guelle, masseur-kinésithérapeute à Ifs (Calvados), trésorier adjoint et référent de la mission prévention au sein de la CPTS Caen Couronne. Une mission qui inclut la promotion de l'activité physique. Et, à ses yeux, la communauté professionnelle territoriale de santé entend jouer "un rôle de facilitateur, de catalyseur pour créer une alchimie permettant de développer le sport-santé".
Car c'est un sujet sur lequel les soignants ont des moyens d'agir, surtout s'ils exercent de façon coordonnée. "Pour moi, le rôle des CPTS est d'avoir une vision de santé publique, et donc de financer des projets qu'on ne pourrait pas financer autrement, avance pour sa part André Prunier, médecin du sport à Sciez (Haute-Savoie) et membre de la CPTS du Bas-Chablais. C'est vrai pour l'organisation des soins non programmés, pour les réunions sur le dépistage du cancer du sein ou la promotion du dépistage du cancer du côlon... et c'est vrai aussi pour la promotion de l'activité physique adaptée."