Ville-hôpital
Après Paris, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne et les Yvelines, un cinquième service d’accès aux soins (SAS) psy va voir le jour en Ile-de-France, en Essonne, d’ici fin novembre. Un dispositif pour lequel les communautés professionnelles territoriales de santé ont été sollicitées.
Porté par le Centre hospitalier Sud Francilien en lien avec le Samu 91, le Groupement hospitalier Nord Essonne et l’Etablissement public Barthélémy Durand, le SAS psy 91 s’inscrit dans la continuité des autres services d’accès aux soins, qui se déploient sur le territoire. Objectif : favoriser l’accès direct, rapide et coordonné par une régulation hospitalière, des personnes en souffrance psychique, et ainsi réduire la surfréquentation des urgences hospitalières pour ce type de motifs. "Ce dispositif vise également à proposer une réponse au manque d’alternatives en amont et en aval des prises en charge en raison de ressources saturées ou inégales selon les communes, et ainsi améliorer la coordination ville-hôpital", rapporte Claire Mollereau, directrice de la CPTS Hygie Nord-Essonne.
D’ici fin novembre prochain, le SAS psy va se déployer en Essonne selon les spécificités techniques du Samu 91. Concrètement, les patients, aidants ou professionnels de santé qui appelleront le 15 pour une prise en charge psychiatrique seront orientés vers une plateforme d’appels dédiée, logistiquement située au sein des locaux du Samu 91. Trois infirmières de régulation, formées à la psychiatrie, seront chargées d’évaluer le patient, après orientation par l’assistant de régulation, afin de proposer la prise en charge la plus adaptée (équipes mobiles, CMP, CMPP, cliniques partenaires ou médecine de ville). En soutien : un cadre de santé référent en psychiatrie, un psychiatre référent et des psychiatres de différents hôpitaux.
