Qu'ils exercent sur le territoire de Romans-sur-Isère ou au-delà, tous les professionnels de santé qui ont participé au programme d'ETP ville-hôpital sur l’insuffisance cardiaque le disent : le travail a été et demeure collectif. Déjà, pour l’élaboration du projet, "tous les acteurs, de l’hôpital comme de la CPTS Solidar et de l'Unité transversale d'éducation thérapeutique du patient (Utep) de l’Ardèche et de la Drôme (0726) ont joué le jeu lors des réunions mensuelles et partagé la même motivation", assure Sara Planes, pharmacienne titulaire au sein des Hôpitaux Drôme Nord. Un enthousiasme qui s'est aussi ressenti dans l’animation des ateliers d’éducation thérapeutique, menée par un binôme de professionnels de santé, l’un issu du milieu hospitalier, l’autre de la ville. "Ceux qui ont participé aux ateliers ont été très satisfaits car ce binôme a été particulièrement enrichissant !", s’enthousiasme Rachida Khiati, directrice du CPTS Solidar qui regroupe 41 communes de la région Auvergne-Rhône-Alpes, compte 600 professionnels de santé et couvre quelque 100.000 habitants. 

Si le programme est porté par les Hôpitaux Drôme Nord, divers acteurs l’ont créé collectivement. Car l'insuffisance cardiaque – première thématique lancée en 2025 – est la rencontre de leurs intérêts. "L’hôpital de Romans nous avait sollicités concernant l’éducation thérapeutique sur ce sujet en fin d’année 2023", se souvient Claire Combe, pharmacienne et coordinatrice médicale de l'Utep0726. Du côté de la CPTS Solidar, la thématique était inscrite dans leur projet annuel, "et une partie concernait justement l’ETP", complète sa directrice. 

Du ludique !

Le programme ETP se décline en quatre ateliers étalés sur trois mois, chacun portant sur des thématiques diverses afin de proposer un parcours le plus complet possible. "Nous avons réfléchi à quelque chose qui ne soit pas énorme pour les patients, qui doivent se rendre à l’hôpital pour chaque atelier", précise Sara Planes. Ainsi les ateliers portent sur "la connaissance de la maladie", "les médicaments", "la diététique" et "l'activité physique". Et la mise en place d'un binôme ville-hôpital pour chaque atelier permet la vision la plus globale sur la prise en charge des patients. "Mais c’est aussi intéressant pour les patients : cela leur montre aussi que le traitement de leur maladie ne se limite pas à leur cardiologue", sourit la pharmacienne. 

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