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Il y a plus d’un an, la Maison des soignants de Vesoul ouvrait ses portes. Portée par la CPTS du Bassin Vésulien et inspirée du modèle parisien développé par l’institut SPS, elle s’est rapidement imposée comme un espace de soutien pour les professionnels de santé du territoire.
L’idée est née d’une assemblée générale organisée par la CPTS du Bassin Vésulien. "Les soignants avaient été invités à écrire leurs besoins et leurs envies, se souvient Perrine Croizier, coordinatrice de la CPTS. On a été un peu surpris de la teneur de ce qu’ils avaient pu noter. Car c’était beaucoup autour de la souffrance des soignants, du sentiment d’isolement, du risque de burn-out..." Face à cette réalité, l’équipe prend contact avec l'institut pour la santé des soignants (SPS)*, à l'origine de la Maison des soignants de Paris. Et décide de transposer ce modèle à Vesoul.
Installée dans le même bâtiment que la CPTS, la Maison des soignants offre trois espaces distincts : une salle de réunion, un salon "conviviale" et une salle "dédiée aux entretiens". Sur place, deux psychologues interviennent régulièrement, afin de proposer des consultations gratuites et confidentielles aux professionnels de santé. "Nous avons fait le choix d’en avoir deux, explique Perrine Croizier, pour que les professionnels puissent choisir celle avec laquelle ils se sentent le plus à l’aise." Les consultations peuvent avoir lieu sur place ou directement dans le cabinet des psychologues.
Mais la Maison des soignants "ne se limite pas qu'à ce cadre", et propose également des activités "hors les murs, adaptées aux besoins exprimés". Des séances de Pilates sont organisées dans le cabinet d’une kinésithérapeute, tandis qu’un groupe de course à pied se retrouve chaque semaine au bord d’un lac voisin. L’initiative a rencontré un tel succès, qu'une équipe issue du groupe de course a participé au semi-marathon de Dijon le 12 octobre dernier. "C’est une belle aventure, confie la coordinatrice. Ils étaient partis avec l’objectif de courir cinq kilomètres, et aujourd’hui ils vont bien plus loin."
