La structuration de la CPTS du Choletais suit son cours dans le Maine-et-Loire. Depuis sa création en juin 2022, l’association a déjà réuni une quarantaine de membres actifs, et regroupe 130 professionnels de santé. Ce projet de santé est d’ailleurs toujours en cours d’élaboration, mais les membres de la CPTS et Marion Guérineau, coordinatrice fraîchement recrutée, espèrent le présenter prochainement à l’ARS et à la CPAM. Ce projet de santé s’articulera autour de cinq grands axes, qui sont l’accès aux soins, la prévention, le parcours des personnes âgées, celui des patients en santé mentale, et enfin la communication entre professionnels. Plusieurs pistes d’actions sont déjà en réflexion.

La CPTS envisage tout d’abord la mise en place d’un partenariat avec le centre de soins non-programmés de la maison médicale de garde de Cholet afin de proposer "des gardes de jour, pas seulement la nuit et le week-end", rapporte Ouest France. Elle souhaite aussi créer une application à destination des patients isolés. "Près d’Angers, la CPTS des Vallées de l’Anjou bleu l’a fait. Ses professionnels ne pourraient plus s’en passer", explique Clément Bariset, kiné et président de la CPTS au journal local. Dans le volet santé mentale, la CPTS voudrait créer un relais sentinelle en santé mentale. L’objectif est de "diminuer le taux de passage à l’acte", grâce à une meilleure prise en charge. Ou encore, instaurer un système de garde tournante, à l’image de l’initiative prise par la CPTS du Grand Saumurois. Pour cela, des créneaux d’urgence (par exemple parmi les réseaux de dentistes, kinés et autres médecins du secteur) pourraient être mis à disposition des patients pour réduire le délai d’accès pour les patients.
 

[Avec Ouest France]

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