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Ouverte il y a un an, la Maison des étudiants en santé d'Avallon dans l'Yonne, initiative voulue par deux communautés de communes, permet aux étudiants en santé du secteur de se loger à moindre coût. Celle-ci affiche un premier et bon bilan.
"Un an après son ouverture, la Maison des étudiants en santé d’Avallon a répondu aux premières attentes du Pays Avallonnais", rapporte dans ses pages, l'Yonne Républicaine. La bâtisse, qui accueille des étudiants depuis février 2023 et qui a mis huit années à sortir de terre, est issue d'un projet qui a coûté 1,4 million d'euros au Pôle d'équilibre territorial et rural (PETR) Pays Avallonnais, dans le cadre du premier contrat local de santé.
Ce mercredi 28 février, Nathalie Labosse, vice-présidente du PETR Pays Avallonnais en charge de la santé, a tenu à faire le point. "On est encore sur un démarrage, mais ça progresse bien depuis un an, explique-t-elle au journal local. On a des étudiants qui ne sont là que pour un stage de deux semaines, d’autres qui restent sur place pour six mois." Au total, 21 étudiants en médecine se sont logés dans les dix studios de l'édifice qui a été occupé 1.556 jours sur les dix derniers mois, pour une moyenne de séjour de 74 jours par étudiant.
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Afin d'être encore plus attractif, le Pays Avallonais a fait le choix de ne pas demander de loyer aux carabins, ce qui représente une économie mensuelle estimée par l’organisme d'environ 450 € par mois. "On a fait ce choix car on est parfaitement au courant que c’est compliqué d’avoir un deuxième loyer à payer en plus. Et on voulait surtout éviter que certains fassent le choix de faire la route tous les jours depuis Dijon ou Auxerre plutôt que de devoir payer un loyer", indique l'élue. Le PETR demande uniquement aux étudiants de régler les factures d’eau, d'électricité et de chauffage, ainsi que de verser 100 euros de charges communes, notamment pour l’entretien.
Pour Nathalie Labosse, le logement fait partie des conditions presque sine qua none pour attirer les futurs professionnels. "Il y a deux choses qui peuvent les attirer. Le bouche-à-oreille, c’est-à-dire savoir s’ils sont bien logés, si leur lieu de stage est agréable et si l’ambiance y est bonne, et la découverte des atouts du territoire, avec des visites que l’on organise pour qu’ils découvrent le Morvan, le patrimoine bâti ou culturel." Grâce à ce dispositif attractif, les élus locaux espèrent bien faire venir les étudiants, mais aussi les faire revenir et rester une fois leurs études terminées. "Il y a déjà des aides qui existent à l’échelle du département, des communautés de communes voire même des communes. C’est un outil de plus, qui nous permet de mettre toutes les chances de notre côté."
[Avec l'Yonne Républicaine]
